dimanche 20 décembre 2009

Copenhague et la société du spectacle

« C'est un peu la société du spectacle au niveau mondial, mais l'enjeu est simple : à Copenhague, il y aura 15 000 membres d'ONG, 5000 journalistes, 500 blogueurs… et deux décisionnaires par État. » http://www.rue89.com/2009/12/04/copenhague-le-top-10-du-marketing-climatique-128745

Ce n'est pas cet aspect qui m'est venu à l'esprit quand j'ai songé à écrire un billet sur le sujet, mais ça démontre clairement le déficit démocratique qui subsiste dans une société libérale qui prône la «démocratie représentative». La plupart des gens présents au sommet et qui s'intéresse à l'évènement ou aux questions environnementales n'ont aucun mot à dire dans le débat comme tel. Ils ne peuvent que commenter sur le débat lui-même, les prises de décisions qui en découlent (si on prend des décisions) et leurs conséquences.

Ce que j'ai voulu dire, c'est que cette rencontre est selon moi un méga stunt publicitaire pour nos dirigeants politiques et les entreprises nationales et transnationales. Ce n'est pas les faits qui comptent dans notre société, mais l'image. L'important n'est pas de faire quelque chose à propos du réchauffement climatique, mais de démontrer qu'on veut faire quelque chose... même si dans le fonds on s'en contre-crisse.

C'est ce que je pensais avant la rencontre comme telle et je n'ai pas changé d'idée depuis. Ils ont adopté un accord politique non contraignant, ce qui signifie qu'ils seront libres de faire ce qu'ils veulent chacun de leurs bords. Même si une entente à valeur juridique aurait été adoptée, on peut se demander qui l'aurait fait respecter. Quand Stepen Harper considère que Kyoto « est essentiellement un complot socialiste qui vise à soutirer des fonds aux pays les plus riches» et que le gouvernement conservateur affirmait en février 2006 « que les objectifs de Kyoto étaient «irréalistes et inaccessibles» et que le gouvernement ne pouvait plus honorer ses engagements de réduction des GES», je ne vois pas à quoi on pouvait s'attendre de nos dirigeants. (Wikipédia)

Cela me rappelle les Objectifs du millénaire adoptés en 2000 et qu'on doit atteindre en 2015. On a beau faire des promesses, si on ne les respecte pas par la suite, ça ne sert strictement à rien de positif, à moins que berner la population entière soit considéré comme étant un objectif louable. C'est un peu le principe même de nos élections et qui encore une fois, démontre toute l'ampleur de la supercherie de notre système et du spectacle comme forme de représentation politique, sociale et économique. On regarde la parade et si on y participe, on ne décide en rien au niveau du trajet ou au niveau du contenu.

Ceux (et celles?) qui craignent un «gouvernement mondial vert» ou les «éco-fascistes» peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Nous avons un gouvernement mondial (au service des entreprises), mais il ne sera jamais vert. Il est brun marde et le restera.

Et nous avons des fachos au pouvoir, mais ils ne seront jamais écolos.

PS: Notez ici qu'on peut faire un lien entre le brun et les fascistes. Les chemises brunes en sont une preuve historique indéniable, incontestable et qui punch en estie à la fin d'un billet.

samedi 12 décembre 2009

1984

Je n'avais pas l'intention d'écrire sur le sujet (d'autres l'on sûrement mieux fait que moi), mais l'article de Renart demandait une réaction et une réponse.

Voici donc son billet en question et ma réponse, où j'ai apporté une petite correction :

Lépine dans le pied

«Ce qui me vient à l’esprit en premier avec la commémoration de la tragédie de Polytechnique, c’est que Marc Lépine était un malade mental. Alors, qu’on s’en serve pour justifier quelconque cause est une bonne manière de marcher sur des oeufs. Sinon, de carrément démontrer, par le rapprochement, une image bien sombre.

Dans le fond, la plus grande tare de Marc Lépine pour les hommes est d’en avoir été un. Pour les femmes, c’est d’avoir échafaudé sa folie autour d’elles. Au-delà des vies humaines gâchées, il a seulement propulsé la guerre des sexes à un niveau extrême, dans toute son inutilité.

Son héritage est un boulet aux pieds de tous. Il entache les crédibilités, ajoute du suspect aux discussions. Qui prendra simplement la part du masculin aura un regard beaucoup plus dur qu’en vérité, qui prendra la part du féminin aura l’écume à la bouche alors qu’en réalité c’est de la simple salive, pour lubrifier les mots.

L’ultime souhait que j’ai, c’est qu’il soit mangé au plus vite par l’Histoire. Aussi dans le sens de : c’est de l’histoire ancienne…»


Je ne vois pas en quoi il est incorrect de souligner qu’il s’agissait d’un crime mysogine, dans la mesure où il a en effet visé spécifiquement les femmes. Je ne nie pas qu’il souffrait d’une maladie mentale, mais ça n’empêche pas pour autant la nature de son crime. Hitler et Staline étaient eux aussi dérangés (en doutez vous?), est-ce que ça veut dire qu’on devrait taire ce qui s’est passé à travers l’Histoire? Le génocide au Rwanda aussi. Et le gars a eu toute sa tête pour ce qui est de choisir ses victimes. Là-dessus, il a éxécuté ce qu’il avait en tête.

Je trouve normale qu’on parle de l’évènement et qu’on soulève la nature mysogine du geste posé. Selon moi, on le doit aux victimes et à leurs proches. Ce qui est incorrect, c’est de dire que tous les hommes sont des Marc Lépine en puissance ou poutentiel et de généraliser. S’il s’agit d’une minorité, c’est à la majorité de se faire entendre et de dénoncer ce qui s’est passé et de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Que ce soit en traitant mieux les maladies mentales, par le contrôle des armes, en ayant des plans d’urgence en place dans les endroits publics et en continuant de faire comprendre à tous et toutes, que le racisme, le sexisme et tous ces ismes qui mènent à la haine des autres à cause de leurs différences, ça ne passe plus.

Je ne suis pas d’accord avec l’État d’Israël et la façon qu’on certains d’eux de toujours ramener le génocide des années 40 pour tuer à petit feu les Palestiniens et les Palestiniennes, ça ne veut pas dire que je vais conclure qu’on doit oublier tout ça, que ce sont de vieilles histoires et que la plupart des Allemands sont gentils.

Et oui, la plupart des Allemands et Allemandes sont sympathiques, mais on ne peut pas oublier comme ça.

Sinon, ce sera 1984.

Ce l’est déjà sur biens des points…

samedi 28 novembre 2009

Support our troops. Bring them home.

En hommage à la fille de ma job qui porte du rouge le vendredi pour supporter nos troupes. Je préfère faire ma part (bien qu'infime) pour qu'ils rentrent au bercail. Ils y seraient plus en sécurité et le peuple afghan ne s'en porterait que mieux.

C'est vraiment incompréhensible pour moi qu'on puisse supporter aveuglément une mission qui a pour but de s'approprier et de sécuriser le pétrole de certaines contrées étrangères et ce pour le bénéfice de la minorité au pouvoir.

Et contrairement à ce que certains et certaines voudraient nous faire croire, on ne peut dissocier le mouvement «support our troops» des missions qui sont confiées aux soldats.

C'est vraiment selon moi un mouvement hypocrite, car il appui le meurtre d'innocents et d'innocentes au nom de soi-disant principes humanitaires. D'autant plus qu'il supporte la manipulation d'individus qui sont mal informés ou qui ont tout simplement besoin d'argent.

C'est sans compter la twist malhonnête qui font passer les gens qui sont contre ce mouvement pour des sans-coeurs et des gens qui abandonnent «nos valeureux soldats» qui se battent pourtant pour «notre liberté».

On aurait envie de vomir à moins.

À quand «support the afghans»?

PS: J'avais pensé initialement à titrer mon billet Fuck our troops, mais je pense que le message aurait moins bien passé.

dimanche 22 novembre 2009

Un an d'anarcho-nihilisme!

Voilà maintenant un an (et quelques jours) que je sévis sans aucun scrupule dans le monde de la blogosphère. J'ai su évidemment attirer les masses et convaincre la moitié de la population de se joindre à moi dans l'insurrection armée à venir. On attend juste un jour férié.

Au début ma «nouvelle» célébrité a été difficile à gérer. On m'a souvent confondu avec le Messie. J'ai dû rectifier le tir à plusieurs reprises. Ceux et celles qui me lisent régulièrement savent très bien que celui-ci ne m'arrive pas à la cheville. (Il est en effet probablement plus grand que moi, je ne fais que 5 pieds et 6 pouces).

Le pire fût probablement les jeunes adolescentes s'émoustillant encore plus devant mes mots que devant le dernier film de Twilight, ce qui n'est pas peu dire.

Je poursuivrai donc ma quête de déchéance sociale politico-sanginaire afin de préparer la jeunesse occidentale (me lit-on aussi au Gabon?) pour le grand soir.

Et pour ceux et celles qui pensent encore que les jeunes ne font rien pour changer les choses, je vous répond par ceci :

Nihilez donc votre anarchisme, bande de réfos!

dimanche 15 novembre 2009

Ces faux prophètes

«J'arrive mal à voir en quoi les politiques de Bush se sont inspirées de l'Évangile chrétien, même s'il se réfère constamment à Dieu et à la religion chrétienne. Je ne vois guère plus d'inspiration évangélique dans les consignes politiques de plusieurs parmi ceux qui s'affublent du qualitatif d'évangéliques aux États-Unis quand ils dé-fendent sans examen le recours à la guerre, s'en prennent aux institutions internationales et s'opposent au contrôle des armes à feu dans leur pays. » Louis Balthazar

«Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Matthieu 7:16


«Je vous exhorte, frères à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d’eux. Car de tels hommes ne servent point Christ, notre Seigneur, mais leur propre ventre, et par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples» Romains 16:17-18

«Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d'eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point ». 2 Pierre 2/1-3

«Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir ». Gal 2/4

«Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists : par là nous connaissons que c'est la dernière heure. » 1 Jean 2/18

«Le zèle qu'ils ont pour vous n'est pas pur, mais ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux». Gal 4/17



Bad Religion, American Jesus

I don't need to be a global citizen,' Cause I'm blessed by nationality, I'm a member of a growing populace, We enforce our popularity There are things that seem to pull us under and There are things that drag us down, But there's a power and a vital presence That's lurking all around

We've got the American Jesus See him on the interstate,We've got the American Jesus He helped build the president's estate

I feel sorry for the earth's population'Cause so few live in the U.S.A, At least the foreigners can copy our morality,They can visit but they cannot stay,Only precious few can garner our prosperity,It makes us walk with renewed confidence,We've got a place to go when we die And the architect resides right here

We've got the American Jesus Bolstering national faith We've got the American Jesus Overwhelming millions every day

He's the farmers' barren fields, (In God) He's the force the army wields, (We trust) He's the expression on the faces of the starving millions, (Because he's one of us) The power of the man. (Break down)He's the fuel that drives the Klan, (Cave in)He's the motive and the conscience of the murderer (He can redeem your sin)He's the preacher on TV, (Strong heart)He's the false sincerity, (Clear mind)He's the form letter that's written by the big computer, (And infinitely kind)He's the nuclear bombs, (You lose)He's the kids with no moms (We win)And I'm fearful that he's inside ME (He is our champion)

We've got the American JesusSee him on the interstateWe've got the American JesusExercising his authorityWe've got the American JesusBolstering National faithWe've got the American JesusOverwhelming millions every dayOne nation under God(x10)

vendredi 6 novembre 2009

J'ai la solution, bande de caves!

C'est bien de vouloir changer le monde, mais ce n'est pas par la condescendance, mais par l'humilité que passe le changement. Certaines personnes (dont un blogueur que je nommerai pas) semble croire qu'en insultant les gens, en leur chiant sur la tête et en blâmant constamment leur inertie crasse, on arrivera à renverser le système. On oublie que ces gens font partie de la solution et non pas uniquement du problème et en s'aliénant tout le monde, les «rebelles de fonds de caves» nuisent plus à leur(s) cause(s) qu'autre chose.

Je n'ai rien contre les gens qui amènent des idées et qui proposent des choses, mais tout est dans l'approche. Certaines approches me semblent néfastes et contres-productives.

vendredi 16 octobre 2009

J'irai cracher sur vos tombes

Monsieur Maurice G Dantec a un agenda personnel, conservateur, et il lutte contre le «modèle québécois», source universelle de souffrance et de malheur. Bien qu'il ne s'y attarde pas en long et en large, il se permet de dire que ce même «model québécois» serait «le seul et unique responsable de cette mise à mort », soit celle du suicide de Nelly Arcan : http://www.mauricedantec.com/article/article.php/article/l-etincelle-et-les-extincteurs.

Voici l'essentiel de ma critique à ce propos, que j'ai formulé sur le blog de Renart L'éveillé : « Comme il a été mentionné plus haut, le passage où il dit que le suicide de Nelly Arcan fût causé par le modèle québécois, est louche, voir nauséabond. Ça pue la récupération à plein nez. Rien ne me laisse croire que Nelly Arcan était de droite ou qu’elle en voulait à mort au modèle québécois (qu’on a déjà pas mal déchiqueté, en passant). Et dire que si on avait privatisé Hydro Québec et l’UQÀM, Nelly serait toujours parmi nous! C’est franchement pathétique. Je trouvais le parallèle entre le suicide de Dédé et la défaite du Oui en 1995 tiré par les cheveux, mais là il bat des records. À tout le moins, Dédé était indépendantiste et la cause lui tenait à coeur, bien que ce n’est pas la raison de son suicide­ (elles sont multiples, mais je doute que quelqu’un s’enlève la vie, uniquement parce que son option politique a été mise au rancart pour quelquestemps. C’est terriblement réducteur quand on parle de suicide et encore plus quand on parle d’André Fortin). »

Le problème n'est pas tant qu'il se prête au jeu du «je pense qu'un tel ou une telle s'est suicidé parce que», mais qu'il se sert du suicide d'autrui pour mousser son option politique et faire passer ses propres idées pour celles de quelqu'un d'autre. Je trouve l'exercice dépourvu de toute morale et d'éthique puis crissement malhonnête comme façon de procéder. Pour quelqu'un qui pourfend adnoseum le nihilisme tout au long de son texte, sa façon de faire me rappelle drôlement les tactiques tordues de ces militants sans vergogne, prêt à tuer leur mère pour la Cause. Et Nelly n'est plus là pour se défendre et contredire ce connard donneur de leçons qui se croit plus grand que Nature.

Cela me rappelle les masculinistes qui se servent des statistiques sur le suicide chez les hommes pour faire passer leur message haineux envers les femmes et les féministes. Évidement, si tous ces hommes se suicident, c'est que certaines femmes revendiquent l'égalité entre les sexes.

Pour ce qui est de la dignité humaine et du respect des morts (et des proches), on repassera.

mardi 29 septembre 2009

Un grand cinéaste

Si quelqu'un peut m'expliquer comment peut-on défendre Roman Polanski et protester contre son arrestation, qu'il le fasse.

Bien que le crime dont on l'accuse date d'environ 30 ans (il aurait violée une jeune de 13 ans après l'avoir droguée), cela ne signifie pas qu'il doive être pardonné pour autant. Le gars a seulement passé quelques semaines en prison et a fuit la justice états-unienne par la suite. Il a été arrêté dernièrement en Suisse, alors qu'il devait se rendre à un festival pour y recevoir un prix.

Plusieurs artistes et politiciens ont protesté contre son arrestation, sous prétexte qu'un festival de cinéma devrait être un havre de paix et si on se fie à leur jugement, une planque pour violeurs.

Bien sûr plusieurs choses avec notre système de justice sont à décrier (nous n'avons même pas voté les lois), mais même dans une société libertaire, le viol ne serait pas toléré. C'est une violation (c'est la cas de le dire) flagrante de la liberté d'autrui.

Je me fou que Polanski soit un grand cinéaste, il n'est pas au-dessus de la loi et nous ne pouvons continuer de tolérer un système de justice à deux vitesses. La célébrité, la gloire, le talent et la richesse ne permettent pas de violer des enfants comme bon nous semble, n'y le fait de se présenter à un festival devant récompenser nos exploits.

Et pour ceux et celles qui ont comparé le cas du cinéaste à un dissident iranien ou chinois, vous devriez peut-être songer à vous faire examiner.

Notes: Superbe article publié dans la presse à ce sujet :

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/yves-boisvert/200910/01/01-907617-la-pedophilie-politiquement-correcte.php.

Ça rejoint parfaitement le fil de ma pensée. Si ce serait un curé, personne ne défendrait Polanski.

Comme je l'indique dans la section des commentaires, le fait que la victime veut passer à autre chose n'explique en rien la levée de boucliers chez ces artistes et politiciens minables. Il faut sérieusement se poser des questions sur la place qu'occupe l'éthique dans notre société.

Mais quand on considère les ravages du capitalisme et l'histoire de l'humanité, on ne devrait pas se surprendre. L'être humain peut s'avérer tout à fait pervers, sordide et dépourvu de tout sens moral.

dimanche 6 septembre 2009

En attente d'un messie

Que ce soit la communauté gai (comme dans le vidéo plus bas), le mouvement souverainiste, des cracks pots religieux et même certains et certaines anarchistes, il y a cette attente d'un messie que l'on retrouve parmi eux, soit un individu hors de l'ordinaire qui ferait avancer leurs causes respectives. Je nomme les anarchistes, dans la mesure où ils idolâtrent et placent bien souvent sur un piédestal des «icônes» de l'anarchie, tel Bakounine (oui je sais, mon pseudo), Kropotkine, Proudhon, Stirner ou Debord.

http://www.youtube.com/watch?v=SyUjk20fAHM

Je pense que cet attentisme est nuisible et en ce qui concerne les anarchistes, je crois qu'ils gagneraient à penser par eux-mêmes et à se départir de ce discrours passéiste tiré du 19e siècle qui ne fait que creuser un fossé entre la population et la pensée anarchiste.

Je ne dis pas que l'on doit cesser de puiser nos idées chez les autres (je le fais moi-même comme vous pouvez l'avoir remarqué), mais il me semble impossible d'atteindre l'égalité et la liberté si on élève des individus au rang de dieux et si l'on abandonne sa capacité de réfléchir et de pensée critique à autrui.

C'était le retour des dimanches à thématiques religieuses et spirituelles.

samedi 5 septembre 2009

Quelques textes intéressants

D'abord deux textes de Michael Albert amenant une critique constructive (selon moi) de certaines idées anarchistes et vers quoi il pense que le mouvement devrait aller :

http://www.zcommunications.org/zspace/commentaries/801,

http://www.zmag.org/znet/viewArticle/18622.

Puis un texte très pertinent d'Howard Zinn sur l'Histoire et son imprévisibilité. Je le considère comme étant une réponse à certains «devins» qui osent affirmer la défaite de l'anarchie et l'impossibilité de l'aboutissement du rêve anarchiste:

http://www.zmag.org/znet/viewArticle/7514.

mardi 1 septembre 2009

Entrevue avec Chomsky sur l'anarchisme

Le titre dit tout : http://www.zmag.org/znet/viewArticle/7298. Sans être d'accord avec tout ce qu'il affirme, j'aime bien les nuances qu'il apporte. Je pense que les anarchistes gagnent à combattre le dogmatisme et les positions tranchées.

lundi 31 août 2009

« Ce n’est tout de même pas le Liban. »

Citation tiré de la lettre aux cons qu'a écrite Francis Dupuis-Déri sur la question électorale et qui est toujours d'actualité. Le texte contient également quelques passages intéressants sur la guerre de chiffons Québec-Canada et la chicane stérile entre le fédéralisme canadien et la souveraineté du Québec. http://increvablesanarchistes.org/articles/2000_apres/2003_lettreaucon.htm.

Je cherchais de la lecture intéressante à conseiller sur mon blog, car je constate la profonde ignorance des gens encore aujourd'hui sur la pensée anarchiste. Je vais continuer mes recherches sur le web afin de trouver des liens intéressants.

Qant à la citation que j'ai reprise pour le titre de mon billet, elle traduit bien la pensée de bien des imbéciles-heureux (j'ai cherché un terme moins péjoratif, mais je n'ai pas trouvé. Désolé.) qui ne comprennent pas que l'on puisse se plaindre de notre «démocratie» libérale, sous prétexte que la situation est bien pire ailleurs.

Nées pour un petit pain comme on dit.

vendredi 28 août 2009

Ultime hyper totale gauche

Chanson vachement entraînante et quelque peu humoristique de la parisienne libérée : http://laparisienneliberee.blogspot.com/2008/11/n9-ultime-hyper-totale-gauche-la.html. On est à gauche ou on ne l'est pas.

Peut-être qu'une mise en contexte aurait été souhaitable, mais je suis trop paresseux. La chanson n'est pas sans lien avec l'auteur de l'insurrection qui vient, dont j'ai parlé dernièrement et certains actes subversifs qui ont été tenté en France.

jeudi 27 août 2009

Je n'ai pas compris le message de Jésus!

«Le blog que tu cites est celui d'un ado anarchiste-nihiliste qui n'a pas vraiment saisi le sens du texte en prenant tout au pied de la lettre».

Au début de mon blog et pendant quelque temps, j'avais pris l'habitude les dimanches, d'écrire des billets en lien avec la religion. Je prenais souvent des passages de la Bible au hasard afin de les commenter et surtout pondre un peu n'importe quoi.

Hors à la suite de l'un de ces billets, je suis tombé réçament sur ceci: http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090129101404AApXTd6.

En gros j'ai réussi à partir un débat religieux et philosophique sur Yahoo! et ce en interprétant à ma guise (et surtout pour rire) un passage de la Bible que j'associais à la volonté de Jésus de partir une guerre civile.

Je suis très blessé qu'on m'accuse de ne pas avoir saisi cette métaphore biblique, moi qui en suis pourtant un spécialiste.

Je crois que je vais recommencer mes billets religieux une fois de temps en temps les dimanches, il me semble y a voir là un potentiel fort intéressant.

mercredi 26 août 2009

L'anarchie: pensée unfiforme? (Ou le délire de Renart L'Eveillé)

Suite à ce billet (http://les7duquebec.wordpress.com/2009/08/26/pour-que-lanarchie-soit-un-plat-digeste/) de Renart L'Eveillé, j'ai décidé que la chose méritait un billet en guise de réponse. Monsieur affirme qu': « à tenter de faire entrer l’anarchie par la gorge en forçant, il y a de fortes chances qu’on la vomisse, ce que je suis pas mal en train de faire…» Hors qui le force à se convertir à l'anarchisme ou à l'anarchie? Aurait-il fait une mauvaise rencontre? On ne sait pas trop. Toujours dans le même billet , il affirme ceci:« C’est que depuis quelque temps, il me semble que je suis un aimant à anarchistes de tout acabit. Et même moi qui suis bien ouvert à leurs concepts, je ne réussis pas à m’y glisser, même seulement pour le plaisir!» Et plus loin «: Je ne peux pas m’empêcher de penser aux sectes où les gourous réussissent à entraîner leurs disciples dans la mort à force de persuasion. La différence avec les anarchistes, c’est que pour eux la persuasion se trouve dans la titillation de l’intelligence.» Renart L'Eveillé tout au long de son billet ne fait aucune distinction entre les différents et les différentes anarchistes et les divers courants de pensées qui les habitent. Il généralise, il divague, tombe dans la démagogie la plus crasse et tient des propos digne de la radio poubelle de la région de Québec.


L'objet de son indignation? Ceci: «Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable.» Parce que certaines personnes ne pensent pas comme lui et se montre critique par rapport à notre société, ils devraient crever seuls et vieux ou encore mieux, tout de suite si c'est possible. Monsieur L'Eveillé nous parle de sa liberté d'avoir un enfant s'il le désire, mais pas de celle de l'enfant lui-même. Hors il n'y a pas de geste plus autoritaire que l'enfantement, dans la mesure où l'enfant n'est pas consulté. Après tout, que vaut sa liberté comparé à celle de ses parents?

Pour finir, cette question est loin de faire l'unanimité chez les anarchistes. Et à ce que je sache, bien que la famille patriarcale ait été remise en question (et encore), les libertaires ont rarement remis en question le principe même de la procréation. En mettant tout le monde dans le même panier, Renart L'Eveillé fait fis de la diversité qui se trouve parmi la pensée anarchiste (voir cet article pour plus de détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme) et en catégorisant les anarchistes comme étant « tous des fuckés mentaux, ou quelque chose comme le bras armé du mouvement Emo» pour reprendre les propos du Mouton Marron, Renart L'Eveillé fait preuve de paresse intellectuelle et démontre toute l'étendue de son ignorance quant aux anarchistes et à leurs motivations.

Qant à savoir si l'anarchie est un plat indigeste, qu'il mange autre chose si le menu ne lui plait pas (j'allais préciser ce qu'il devrait manger, mais dans la mesure ou je l'ai traité de démago, ça n'aurait pas très bien passé).

lundi 24 août 2009

La télévision est-elle si contre-révolutionnaire?

Le but ici n'est pas de défendre la télévision, mais de faire un semblant de réflexion à son sujet. Si la télévision a bien peu à offrir par son contenu, peut-on vraiment affirmer qu'elle soit contre-révolutionnaire? Elle est généralement ennuyante et débilitante, mais retarde-t-elle pour autant l'avènement d'une révolution? Si les gens la regardent, c'est qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre. Peut-être aussi est-ce là un signe que les contestataires n'ont rien de bien intéressant à leur offrir, en dehors de discussions stériles et interminables.

De toute façon, les gens peuvent perdre leur temps de multiple façons. La télévision est un échappatoire parmi d'autres. Et après tout, ce n'est qu'un objet. Elle n'empêche en rien les gens de se rencontrer et d'échanger des idées.

En bref, je ne crois pas que la télévision soit un obstacle à la révolution. Bien pire est notre lacune à développer une ou des alternative(s) au système actuel et notre incapacité à imaginer un monde meilleur, dépourvu de corruption, de hiérarchies et d'autorité illégitime.

mercredi 19 août 2009

Participatory politics (politique participative)

Je n'ai pas lu l'article dans son entièreté (paresse intellectuelle oblige), mais si des points en particulier vous interpellent, je suis toujours prêt en en discuter. C'est une vision du fonctionnement d'une démocratie participative et je crois que les anarchistes devraient mettre plus de temps et d'efforts sur cette question, ainsi sur tout ce qui touche leurs visions d'une société meilleure, malgré la réticence de certains et certaines. http://www.zmag.org/znet/viewArticle/4957

lundi 17 août 2009

Les règlements et les anarchistes

Une société anarchiste ne serait pas le chaos comme certains et certaines l'affirment, dans la mesure où il y aurait selon moi toujours des règles à observer. La différence serait que ces règles seraient instaurées à la suite d'un processus de démocratie directe et non pas de la démocratie représentative actuelle.

Je pense que l'anarchie gagnerait en popularité si elle se départissait de certains dogmes et fantaisies qui nuisent à l'avancement et à la progression des idées libertaires.

L'anarchie ne doit pas mener à l'absence d'organisation sociale, mais à une autre forme d'organisation.

En bref, on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

vendredi 14 août 2009

L'humanisme des anars

N'est-il pas un obstacle à la révolution libertaire? À force de soutenir les luttes syndicales et les réformes sociales, ne repousse-t'on pas la révolution aux calendes grecques? Le refus systématique de la violence par certains et certaines, ne nous mène-t-il pas vers un cul-de-sac?
Voici brièvement pourquoi selon moi les anarchistes devraient s'inspirer du nihilisme.

jeudi 13 août 2009

Abandonner

Est-ce un geste de lâcheté où peut-il permettre un certain renouveau, un second souffle?

La platitude de la paix sociale

La platitude de la paix sociale

La platitude de la paix sociale Tenir un blog n'est pas très séditieux. C'est un espace de libre expression qui peut être intéressant, mais son impact sur l'ordre établit est bien mince voir inexistant. Le travail et les études demeurent routiniers, si ce n'est abrutissant et d'une lassitude quotidienne. Les quelques manifestations ponctuelles ont guère plus d'impact qu'un simple blog, dans la mesure où elles ne menacent pas les fondements du système capitaliste et en modifie rarement les contours de nos jours.

Malgré sa fin en queue de poisson, la grève étudiante de l'hiver 2005 fût un moment fort excitant pour ceux et celles qui la vécurent à fond. Bloquer le pont menant au Casino, occupation et blocage des ascenseurs de la Bourse de Montréal, indiquer à des camions de marchandises de rebrousser chemin avant leur destination (blocus économique), occupation du Conseil du Patronat, barricades improvisées au Complexe Desjardins et au Cégep du Vieux Montréal (une tradition dans le dernier cas), métros populaires après l'action de la journée, puis balancer des pavés et toutes sortes d'objets dans la rue afin de semer la police avant un commando bouffe (rappropriation de nourriture dans un restaurant chic de Montréal). Ma vie n'a jamais été autant ponctué d'actions et de gestes de rébellion où pour une rare fois dans ma vie, je me suis sentie vivre à fond des expériences hors du commun. Rien n'a égalé depuis ces évènements qui malheureusement, ne se sont pas reproduits ou non pas débouchés vers autre chose, si ce n'est que la dissolution du mouvement et la sclérose des militants et militantes.

Ce sentiment de pouvoir et de rappropriation de la vie à du être ressentie dans les banlieues parisiennes en novembre 2005, dans les rues de Montréal Nord à l'été 2008 puis dernièrement en Grèce avec les émeutes qui ont suivi le meurtre d'un jeune adolescent.Mais ces révoltes sporadiques sont une exception dans cette mer de conformisme et de business as usual.Non seulement la paix sociale nous éloigne de tout changement social, mais elle nous prive de l'excitation que l'on ressent lorsqu'on sort des sentiers battus et se rebelle contre la société rétrograde.La paix sociale, c'est la mort de l'âme, si elle existe.

dimanche 9 août 2009

L'absence de vision des anarchistes

Le présent billet m'est inspiré par la très populaire Anne Archet et mes comparses anarchistes. Elle rejette l'idée d'un système utopique, car ce serait « un mode d’emploi pour une société à assembler comme un meuble IKEA». Elle est contre «les faiseurs de système». Elle accuse les gens de manquer d'imagination, mais elle refuse de faire l'effort d'imaginer une alternative crédible à l'État et au capitalisme. Joli tour de passe-passe. Elle avance des idées et des concepts (comme la fuite ou abolir la société), mais elle refuse de détailler ses idées, ce qui serait un sacrifice. C'est à nous d'utiliser notre imagination, pas à elle.

Cela me rappelle une militante que j'ai connu et qui me dit en me montrant ses lunettes qu'il était impossible de prévoir les résultats d'une révolution, car c'est un phénomène essentiellement imprévisible. Hors si l'on ne peut tout prévoir dans ses moindres détails, il me semble qu'il est à tout le moins possible d'avoir un projet de société, une ébauche de ce que l'on désire à présenter aux gens.

Selon moi si les idées anarchistes les plus radicales n'ont pas progressé depuis le 19e siècle, c'est à cause de ce manque de vision qui caractérise ce courant de pensée. Comment espérer que les gens nous suivent dans cette grande aventure, si on est incapable de leur expliquer vers quoi nous voulons aller? C'est comme de répondre par un haussement d'épaules à des gens qui nous demanderait leur chemin.

Pour reprendre les propos de Michael Albert, les gens croient que le système capitaliste est inévitable, qu'il n'y a pas d'alternative. Pourquoi se battraient-ils contre alors? Même en s'époumonant à décrire ses tors, si les gens ne croient pas pouvoir changer le système, ils ne feront rien pour le changer.

Ce serait comme de leur demander de se battre contre le vieillissement qui pourtant est fatal pour l'être humain.

dimanche 2 août 2009

La folie

Elle vous prend sans crier gare. Elle vous envahie. Vous y étiez destiné et au fond de vous mêmes vous avez vu venir le coup, mais on espère tous et toutes être normales, même lorsqu'on se plaint de la masse. Vous perdez le contrôle de vous-mêmes. Vous perdez le contrôle de votre vie, que vous n'avez jamais maîtrisé d'ailleurs. Vous tenez l'État comme votre ennemi, mais vous êtes incapables d'indépendance. Vous vivez au crochet des autres. Vous vous enfoncez à chaque jour un peu plus creux dans votre marasme. Vous écrivez des inepties et vous ne croyez même plus en vos convictions jadis si profondes. Vous êtes un mollusque, un invertébré. Vous êtes dépressif de manière chronique et permanente. Vous vous enlisez dans votre merde. Vous êtes un révolutionnaire, triste, solitaire et parasite. Votre parcours est un échec. Vous n'avez aucune confiance en vous et on ne saurait vous confier quoi que ce soit. Vous ne convaincrez personne de quoi que ce soit, n'étant bon qu'à convaincre de votre propre incompétence. Vous stagnez, faites du surplace et vous enlisez dans la boue de votre marais nauséabond. Vos idées sont bonnes pour les poubelles.

Vous êtes un incapable, un pleutre et une parodie d'être humain.

Vous êtes le vide, le creux d'une vague, le fond d'un puits.

Même dans le noir, vous êtes un raté.

Vous avez échoué, votre échec est votre vie.

Vous êtes nul, bon à rien, à composter.

Vous vieillissez, mais ne maturer pas.

Vous êtes vous, vous êtes...fou.

vendredi 24 juillet 2009

L'insurrection qui vient

J'avoue avoir lu le livre à moitié (décidément j'ai de la difficulté à poursuivre ce que j'entreprends par les temps qui courent), mais je voulais quand même en mentionner l'existence dans ce billet ainsi qu'une critique du même livre (que j'ai lu dans son entièreté elle).

Le style du livre est semblable à celui de Debord et de l'IS (Internationale situationniste) ou à celui d' Hors-d'Oeuvre.

Si je suis généralement d'accord avec la critique du livre, je crois que «l'insurection qui vient» à tout de même le mérite de souligner l'urgence d'un besoin de changement social. Et comme le livre, je ne sais pas si ce changement puisser arriver avec le milieu militant actuel.

http://zinelibrary.info/files/pdf_Insurrection.pdf

http://www.zmag.org/znet/viewArticle/22115

Je suis incapable de m'intégrer

Pourtant j'ai essayé (et je suppose que j'essaie toujours), mais voilà je n'y arrive pas. Tant le marché du travail que l'école ne semble pas vouloir de moi. Je suis franchement découragé et ne sais pas trop quoi faire. Après tout, je n'ai pas le choix.

Ou est-ce moi qui n'arrive pas à voir qu'au fond, je pourrais bien me laisser couler une fois de plus?

vendredi 17 juillet 2009

Ce qui devrait être évité

J'essaie toujours d'être clair dans mes billets et d'éviter le verbiage incompréhensible, mais ce n'est pas toujours possible. Pourtant je me considère moi-même comme étant plutôt stupide (je n'ai pas une bonne image de moi-même), alors me faire comprendre ne devrait pas être un problème.

Je voulais tout de même retranscrire ici une réponse que j'ai envoyé sur un autre blog (anarchopragmatisme) en guise d'exemple de billet que je tente d'éviter.

Pour ce qui est des «free riders», si des gens ne travaillent pas et ne poduisent rien, ils recevront tout de même un salaire, mais ce sera l’équivalent de ce que nous avons comme aide sociale. Je ne vois pas comment un groupe pourrait se la couler douce sans qu’il n’en subisse les conséquences. Corrige moi si j’ai mal compris.

À savoir si on parle de marché, Albert s’en défend:« Market allocation by another name? It is true that participatory planning has numeric indicators that we call indicative prices and that people and institutions in a parecon consult these indicative prices to make their decisions. And it is also certainly true that the mix and match of the decisions that people make in participatory planning come into accord, via a meshing of supply and demand. Some deduce from these facts that participatory planning must therefore be a disguised market system. It turns out this is mostly a matter of confused terminology, not substance. If one means by market system, a system in wich there are prices and in wich supply and demand come into accord during allocation, then yes, participatory planning would be a market system. But with that definition, all non trivial allocation systems would qualify as market systems (even including central planning) and instead of markets being a specific kind of allocation mechanism with its own particular properties, the word market would be a synonym for allocation itself, and we would need a new word for what economists more typically call a market system. [...]

But nonetheless, parecon does not incorporate a market, because, among other factors:

.Participatory planning doesn’t have buyers and sellers maximizing their own advantage each at the cost of the other.

.It doesn’t have competitively determined prices.

.It doesn’t have profit or surplus maximization.

.It doesn’t have remuneration according to bargaining power or output.»

Désolé pour la longueur, mais c’était dur de faire autrement.

vendredi 10 juillet 2009

Appui chaleureux

Suite à un récent billet paru sur le blog d'anarchopragmatisme puis à une visite antérieure de son site, j'ai décidé de donner mon appui officiel au mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité: http://www.vhemt.org/findex.htm.

Selon moi l'être humain s'apparente à un parasite et je ne vois pas pourquoi nous devrions nous perpétuer en tant qu'espèce.

De plus, il n'y a pas de geste plus autoritaire et antidémocratique que de donner naissance à un enfant, dans la mesure ou celui-ci n'est pas consulté.

Il est faux d'assumer que le dit enfant sera forcément reconnaissant, car la vie est belle et tout le tralala, le taux de suicide étant là pour nous le rappeler.

Peut-être que je penserais autrement si je n'étais pas aussi pessimiste et si ma vie n'allait pas tant nulle part, mais ce mouvement me semble basé sur des bases logiques, alors que la procréation en est généralement dénuée.

Voilà....

mercredi 8 juillet 2009

L'écriture

A-t-elle vraiment le pouvoir de changer l'opinion d'autrui, ou sommes-nous condamnéEs à rester campéEs sur nos positions?

Je ne sais trop ce qui m'inspire cette réflexion. Peut-être justement l'absence d'inspiration.

lundi 6 juillet 2009

L'ennui et la honte

Voila deux ans que j'ai terminé mon baccalauréat en Histoire. Deux ans que je tourne en rond. Deux ans où je n'ai pas la moindre impression d'avoir progressé dans ma vie. Je m'ennui à force de chercher un travail et de ne rien trouver et j'ai tellement honte de ma propre situation que je reste vague sur mon blog. Même si des gens que je connais bien lisent ces lignes et que le fait d'être évasif ne sert à rien à leurs yeux. Je ne suis en fait qu'un rebel de fond de cave, ce qui me frustre davantage.

Mais je suis sincère quand je parle de révolution. Seulement, je semble incapable de changer ma propre vie, alors le système en entier, c'est un peu gros pour moi.

Ma vie n'a pas grand valeur à mes yeux et je me demande à quoi pourrait-elle servir.

samedi 4 juillet 2009

La question de l'organisation

Si l'on parle de militantisme actif, je crois qu'il est préférable de joindre une organisation. Question d'efficacité et d'impact. Bien sûr on doit être d'accord avec les principes de base de la dite organisation, si non rien ne sert d'en faire partie. Cela dit étant un être plutôt solitaire et peut-être même névrosé, j'aime bien l'idée d'agir seul. Pas de compte à rendre à personne et une liberté totale au niveau du contenu de ses textes.

Ultimement je crois qu'il est nécessaire de briser l'isolement afin d'agir de manière collective, mais n'étant pas dans une période révolutionnaire, je crois bien qu'agir en solitaire est fort louable et peu tout de même apporter certains résultats, si minimes soient-ils.

jeudi 2 juillet 2009

Une émeute pour passer le temps

Que voulez-vous, le rêve américain, ce n'est pas pour tout le monde. Mais bien sûr, on ne m'inviterait pas à la fête, je ne suis pas assez pauvre. Et pourtant.......

mardi 30 juin 2009

L'apathie et l'immobilisme social

Le mouvement anti ou alter-mondialisation semble s'être essouflé. La grève étudiante de 2005 au Québec a donné peu de résultats ou de suite dans le concret. Si rien ne se passe ici, je ne suis pas convaincu que ce soit tant du au fait que ça ne va pas assez mal qu'au fait que les gens ne savent pas quoi faire. Rappelons nous la mobilisation contre la guerre en Iraq. Elle fut massive, mais n'empêcha pas la guerre d'arriver. Notre pays est engagé en Afghanistan depuis des années. Les jeunes vont à la guerre pour payer leur éducation, à défaux d'avoir un emploi moins meurtrier.

De plus, nous avons vu réçament avec le cas du Centre Social Autogéré dans Pointe-St-charles que les iniatives de la population sont brimées par les forces de l'ordre et le système capitaliste.

L'apathie et l'immobilisme social s'expliquerait davantage par un manque d'espoir et de solutions que par un manque de volonté populaire.

Les gens ne sont pas conservateurs. Ils sont dépassé par les évènements.

L'auteur de ses lignes en fait partie.

vendredi 12 juin 2009

L'avenir

Je devrais probablement m'abstenir d'écrire, mais je m'ennuie. Écrire des sornettes passe le temps. Je me demande si j'ai un avenir en tant qu'individu. Je me demande si la société dans laquelle je vie en a un. Tout ça est important dans la mesure où la réponse à ces questions déterminent le cours de mes actions. Mais à vrai dire je ne fais rien ou si peu. Cet avenir n'a peut-être aucune espèce d'importance. Autrement je suppose que je serais plus actif, peu importe ce que cela veut dire.

Peut-être avons nous déjà atteint un point de non-retour en ce qui concerne l'environnement. Peut-être que l'économie est sur le point de s'effondrer une fois pour toute. Une vague de suicides serait à venir ou est déjà en plein essort.

Mais j'ai de la difficulté à m'émouvoir de tout ce gâchis. Il y a un temps ou un rien pouvait m'affecter. Mais j'en suis rendu au point ou rien ne m'affecte, ou si peu.

De toute façon les gens ne songent qu'à eux-mêmes. Ils veulent fonder une famille et se plaignent quand quelque chose les affectent personnellement.

Je suppose que j'aurais pu m'abstenir d'écrire ces quelques lignes, mais je n'ai pas de politique éditoriale. Ce blog n'a aucun but précis.

Mon lectorat me pardonnera cet égarement.

dimanche 7 juin 2009

Les gens ont faim

http://www.zmag.org/znet/viewArticle/21603

Toujours pratique de mettre un lien quand on ne sait pas trop quoi écrire, mais quand on a quand même envie d'updater son blog.

vendredi 5 juin 2009

La révolution aura lieu «ailleurs»?

Bien que la question nationale est vraiment chiante et relègue les inégalités sociales en arrière plan, je ne suis pas chaud à l'idée de penser que la révolution aura lieu «ailleurs». Je pense qu'il s'agit ici du phénomène de «l'herbe qui est plus verte chez le voisin» et ne tient pas compte du fait que si la révolution n'est pas interplanétaire, il ne s'agira pas de révolution, mais de révolte(s) isolée(s). Le capitalisme est un système qui recouvre l'ensemble de la planète et sa remise en question passe par les peuples de toute la Terre et n'est pas tributaire d'un pays ou d'un peuple en particulier.

Tant et aussi longtemps qu'il y aura exploitation, que l'humain exploitera ses prochains, on ne pourra parler de révolution, même si des révoltes éclatent ici et là de temps à autre.

Cette réflexion vient du fait qu'un ami à moi est convaincu que la révolution n'aura jamais lieu au Québec.

jeudi 28 mai 2009

La ruche de Sébastien Faure

Un des exemples d'expériences anarchistes en éducation. Avoir plus d'enthousiasme j'irais peut-être dans les détails, mais bien que mon statut de sans-emploi me donne plus de temps en dehors de mes vaines et pathétiques recherches, la motivation n'est tout simplement pas au rendez-vous. Je me contenterai de vous citer quelques phrases et je vous recommande la lecture d'éducation et liberté anthologie tome 1 (1793-1918) de Normand Baillargeon dont proviennent ces quelques brides d'informations.

«Faure distingue trois écoles: celle du passé, l'école chrétienne, organisée par et pour l'Église; celle du présent, l'école laïque, organisé par et pour l'État; il se réclame de la troisième, celle de l'avenir, «l'école tout court organisée pour l'enfant».

«La communauté créée à La Ruche est autogérée et autonome et elle fait pleinement, selon les moyens de leur âge, participer les enfants à son activité: Faure en parlera d'ailleurs comme d'une famille.»

«La pédagogie pratiquée à La Ruche repose elle aussi sur l'idée de rationalité; elle est mise au service d'une éducation physique, intellectuelle et morale [...]. Elle encourage la remise en question de l'autorité, le développement de la pensée critique, en se méfiant de ce que Faure appelle joliment le «perroquetisme», tout en se montrant lui aussi très attentif à la menace d'endoctrinement:[...].»

jeudi 21 mai 2009

Liens intéressants

Je ne suis pas le seul à m'intéresser à l'éducation et je juge que ces liens d'anarkhia.org correspondent très bien à ce que je voulais démontrer: http://www.anarkhia.org/index.php?op=newtopic&topic=49&marqeur=10.

mercredi 20 mai 2009

L'instruction intégrale

«L'instruction à tous les degrés doit être égale pour tous, par conséquent elle doit être intégrale, c'est-à-dire qu'elle doit préparer chaque enfant des deux sexes aussi bien à la vie de la pensée qu'à celle du travail, afin que tous puissent également devenir des hommes complets»

«Dans l'instruction intégrale, à côté de l'enseignement scientifique ou théorique, il doit y avoir nécessairement l'enseignement industriel ou pratique.»

Michel Bakounine

Notre système d'éducation est ainsi fait que les sciences sont séparées des domaines techniques et des cours menant à des métiers. L'idée serait en gros de réunir ces deux sphères, d'où le terme d'instruction intégrale. Outre les travaux manuels, je pense qu'il serait d'augure de pousser plus loin le cours d'économie familiale où l'on apprend entre autre à cuisiner et à coudre.

Notre système d'éducation est tellement mal foutu que malgré un baccalauréat en Histoire, je me sens comme un parfait imbécile. Je ne suis ni prêt à affronter la «vie» (voir évoluer dans le système dans lequel on vit), ni le marché du travail (les sciences sociales sont complètement déconnectées du marché de l'emploi en tout cas en ce qui concerne l'Hisoire, ce qui est anormal).

Je pense que l'instruction intégrale pourrait pallier aux lacunes de notre système, mais il ne faut pas perdre de vue qu'ultimement, des lacunes demeureront toujours au sein d'une économie capitaliste que l'on doit abattre et non réformer.

mardi 19 mai 2009

La question de l'Éducation

«Le système de la contrainte engendre insensiblement des êtres gris, ternes, incolores, effacés, sans volonté, sans ardeur, sans personnalité; race servile, lâche, moutonnière, incapable des actes virils ou sublimes dont l'accomplissement présuppose et nécessite de la flamme, de l'indépendance, de la passion, mais parfaitement capable de cruauté et d'abjection. Le système de la liberté conduit à de tout autre résultats» Sébastien Faure

J'ai brièvement milité pour la gratuité scolaire, peu après mon entrée à l'Université, mais je dois dire qu'il faut aller beaucoup plus loin qu'un libre accès à l'éducation pour parler d'éducation populaire. Tant et aussi longtemps que l'éducation sera géré par l'État, on ne pourra parler d'éducation populaire. Il s'agit de se rapproprier cette sphère, de la même manière qu'il faut se rapproprier nos lieux de travail.

Comme je l'ai dit dans mon billet précédent, je ne pense pas que cela puisse se faire en un jour. Il s'agit d'un projet à plus long terme qui nécessite temps et réflexions. Mais il faut bien commencer quelque part.

Mes prochains billets devraient donc toucher cette question.

samedi 16 mai 2009

Graduélisme révolutionnaire

J'ai peu d'inspiration par les temps qui courent, alors aussi bien allez puiser ailleurs le contenu de mes billets : http://fra.anarchopedia.org/Gradualisme_r%C3%A9volutionnaire.

Si un jour une révolution se produit (et j'ai quelques doutes là-dessus), elle sera le fruit d'un long processus et non l'histoire d'un soir ou d'une fin de semaine.

Mais j'ai l'impression que la plupart des gens croient au système ou s'en accommode tôt ou tard. Pourtant avec la crise économique et la crise écologique actuelle, le terrain me semble propice à certaines remises en question.

jeudi 14 mai 2009

Le capitalisme à visage humain

Aurait-il fait du sens de ne pas abolir l'esclavage, mais de le réformer? D'obliger les propriétaires d'esclaves à mieux traiter leurs esclaves? Certes les conditions de vie des esclaves auraient été améliorées, mais l'esclavage aurait perduré. C'est un peu comme ça que je perçois la social-démocratie et l'option de Québec Solidaire, un parti modéré qui est décrit comme un parti radical. Pourtant, si Québec Solidaire était radical, il prônerait l'abolition du capitalisme, ce qui n'est pas le cas.

Reste à construire une alternative crédible au capitalisme et il me semble que c'est là que le bas blesse. D'un point de vue extérieur, je crois qu'on se retrouve souvent devant le vide, ou quelques phrases qui ne veulent pas dire grand chose («autogestion, la seule solution». «un autre monde est possible»,etc).

PS : J'ai bien conscience ici de n'être qu'un «rebel de fond de cave», mais je ne sais pas si ce blog existerait autrement, le coût de la la vie étant trop élevé. Aussi il n'est pas donné à tout le monde d'avoir un emploi stable, surtout par les temps qui courent.

lundi 11 mai 2009

Crisse de hypi(es)


«LA VIE
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa»

samedi 9 mai 2009

La crise actuelle

J'attire votre attention sur ce dernier billet de la NEFAC (UCL Montréal) et tout particulièrement sur sa fin : « Contre les licenciements, réapproprions nous les entreprises et autogérons les nous-même!


Contre les propriétaires qui nous foutent à la rue, exproprions-les et administrons nos milieux de vie nous-même!

Contre l'État qui chaque jour nous opprime et nous humilie, appelons à la grève générale!!
Le capitalisme agonise..à nous de l'achever!» http://nefacmtl.blogspot.com/2009/05/le-capital-en-deroute-chronique-no4-une.html

Bien que je sois tout à fait en accord avec l'article et sa conclusion, je pense que certains problèmes nous empêchent d'avancer.

Tout d'abord, que signifie réellement ce nous? Les sans-emplois, les travailleurs et les travailleuses, les locataires, ect. Bien qu'il soit facile de déterminer de qui ce groupe est composé, il est plus difficile d'unir tout ce beau monde, dans le concret. Ce «nous» demeure abstrait et son unité reste à faire. Nous vivons dans une société qui prône l'individualisme à l'extrême et le prolétariat est fractionné en milles morceaux.

Autre problème majeur, je pense que nous sommes en présence d'un blocage psychologique. Si tous les gens en accord avec la conclusion de ce billet passait à l'acte, le capitalisme serait peut-être déjà mort et enterré. À tout le moins, il serait bien plus contesté qu'il ne l'est actuellement.

Mon but ici n'est pas de dénigrer ce billet (au contraire), mais seulement de soulever en quoi il est difficile de réaliser ces objectifs, bien qu'ils soient en eux-mêmes tout à fait souhaitables , voir nécessaire pour ceux et celles qui font partie de la grande majorité qui ne possède pas les moyens de production et doivent vendre leur force de travail, sur un marché de moins en moins invitant.

mercredi 6 mai 2009

Abolir la société?

J'ai peu de chose à dire par les temps qui courent et je suis un peu confus comme vous pouvez l'avoir constaté vous mêmes avec mon dernier billet.

En attendant d'avoir du «matériel» neuf, je retranscrit ici un commentaire que j'avais fait sur le blog d'Anne Archet juste avant qu'elle écrive sur l'idée d'abolir la société. Elle n'y a pas répondu par ailleurs (pas qu'elle avait à le faire) et je serais curieux de voir si d'autres personnes seraient en mesure de m'expliquer, comment il serait possible (et non pas souhaitable) d'abolir la société.

« [...] Un des points qu’elle avance si je ne me trompe pas, c’est qu’elle lie société et contraintes. Mais ce qu’elle prône serait aussi contraignant, si ce n’est plus. Au départ, elle serait obligé d’aller à la campagne et de faire fructifier son lopin de terre, car elle serait obliger de «produire sa nourriture» (comprenez ici, l’agriculture) et cette tâche unique occuperait tout son temps. Et même avec une commune (et déjà là, on retourne à une vie sociale), elle serait incapable avec son lopin de terre de produire assez de nourriture pour subvenir à ses besoins. Un réseau devrait être mis en place (mettons un troc de nourriture) pour pouvoir avoir tout ce dont elle a besoin….et son utopie s’effondre.

Et encore, j’ai uniquement parler de nourriture. Qu’en est-il de l’eau? Les vêtements, le chauffage, etc. On parle ici de besoin essentiels. Elle ne pourra pas combler ses besoins par elle même, c’est physiquement et humainement impossible.
Hors, on parle ici uniquement de survie (qui est déjà impossible) et non pas de la vie. Fini la musique, la littérature, les arts en général. Ça ne disparaîtrait pas complètement mais sans distribution organisée et efficace, ça devient vachement plus mince comme activité.
Idem pour ce qui est d’un paquet d’autres activités (sports, loisirs, etc).
Elle a de bonnes intentions, mais je pense que si on va au bout de sa pensée, on arrive à une catastrophe.

Je préfère M Albert et l’économie participative pour l’instant, face à un DIY (do it yourself), romantique, idéaliste et tout simplement impraticable en dehors de l’imaginaire.

lundi 4 mai 2009

Courber l'échine

On doit le faire constamment dans la vie, mais si ce blog représente pour moi un espace d'expression, pourquoi devrais-je en modifier le contenu ou les contours? Pourquoi chercher à plaire? Si les gens n'apprécient pas le franc parler de Malatesta ou les poèmes de Nelligan, est-ce un problème en soit? Si l'intérêt pour l'économie participative est bas, est-ce une raison suffisante pour ne pas mentionner son existence sur ce blog?

Je ne fais partie d'aucune organisation et je ne me suis fixé aucun objectifs précis. Si les envolées lyriques d'Anne Archet sont plus populaires que mes textes, est-ce un mal?

Je pense tout de même que chaque blogueur cherche à être lu en bout de ligne, mais il faut toujours garder à l'esprit l'insignifiance de la blogosphère et je dirais de la vie en général.

En terminant j'attire votre attention sur ce vidéo sur le suicide et le merveilleux monde du travail : http://www.anarkhia.org/article.php?sid=2279.

PS: Comme vous pouvez le constater, j'ai finalement changé le décor quelque peu. Vous m'en donnerez des nouvelles. Pour ce qui est du contenu des textes, j'aurais besoin de plus de précisions pour apporter certains changements.

dimanche 26 avril 2009

Errico Malatesta

«Lénine est mort. Nous pouvons avoir pour lui cette espèce d'admiration forcée qu'arrachent aux foules les hommes forts [...] Lénine a été un tyran, même s'il avait les meilleures intentions du monde; c'est l'étrangleur de la Révolution russe, et nous qui ne pouvions l'aimer vivant, nous ne pouvons pas le pleurer mort. Lénine est mort. Vive la liberté. »

Errico Malatesta, 1924.

vendredi 24 avril 2009

À votre santé

Tout se mêle en un vif éclat de gaieté verte O le beau soir de mai !
Tous les oiseaux en choeur, Ainsi que les espoirs naguère à mon coeur,
Modulent leur prélude à ma croisée ouverte.

O le beau soir de mai ! le joyeux soir de mai !Un orgue au loin éclate en froides mélopées;Et les rayons, ainsi que de pourpres épées, Percent le coeur du jour qui se meurt parfumé.

Je suis gai! je suis gai ! Dans le cristal qui chante,Verse, verse le vin ! verse encore et toujours,Que je puisse oublier la tristesse des jours,Dans le dédain que j'ai de la foule méchante !

Je suis gai ! je suis gai ! Vive le vin et l'Art !...J'ai le rêve de faire aussi des vers célèbres, Des vers qui gémiront les musiques funèbres Des vents d'automne au loin passant dans le brouillard.
C'est le règne du rire amer et de la rage De se savoir poète et objet du mépris, De se savoir un coeur et de n'être compris Que par le clair de lune et les grands soirs d'orage !

Femmes ! je bois à vous qui riez du chemin Ou l'Idéal m'appelle en ouvrant ses bras roses;Je bois à vous surtout, hommes aux fronts moroses Qui dédaignez ma vie et repoussez ma main !

Pendant que tout l'azur s'étoile dans la gloire, Et qu'un rythme s'entonne au renouveau doré,Sur le jour expirant je n'ai donc pas pleuré,Moi qui marche à tâtons dans ma jeunesse noire !

Je suis gai ! je suis gai ! Vive le soir de mai !Je suis follement gai, sans être pourtant ivre !...Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre;Enfin mon coeur est-il guéri d'avoir aimé ?

Les cloches ont chanté; le vent du soir odore...Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,Je suis gai, si gai, dans mon rire sonore,Oh ! si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots !

Émile Nelligan (la romance du vin -1899)

mercredi 22 avril 2009

Réflexion intéressante

Lu sur le blog de mon ancien prof de sociologie au cégep : http://www.voir.ca/blogs/jean-serge_baribeau/default.aspx.

Les riches ne sont pas tous pareils mais ils sont les riches et ils sont «responsables»!

Je suis en accord avec lui sur le fond, la différence principale étant probablement sur la forme. J'hésiterais à employer les termes socialisme et communisme, pour des raisons historiques, tel qu'il le mentionne lui-même. Sa réflexion rejoint la mienne, dans la mesure où j'ai présenté l'économie participative lors de récents billets (de manière maladroite, je l'avoue).

Pour revenir à l'importance de se distencer des expériences en URSS, en Chine ou à Cuba, je me demande comment les anarcho-communistes y parviennent.

lundi 20 avril 2009

Bref historique du 1er mai et pourquoi je n'y serai probablement pas

À l'approche du premier mai, je me disais pourquoi ne pas souligner l'évènement, puisqu'il s'agit d'une date importante pour les travailleurs et travailleuses, en particulier en ce qui concerne le «mouvement» anarchiste. Mon collègue de la Zone de libre-égarement anarchique en parle également dans son dernier billet.
http://fra.anarchopedia.org/1er_mai

Je sais que je me contredis moi-même après avoir questionné le fait d'organiser des manifs à date fixe, mais que voulez-vous, je suis passé maître dans l'art de la contradiction.

Malgré l'appel à un premier mai anti-capitaliste, j'ai l'impression qu'il s'agira encore une fois d'un défilé annuel, inoffensif pour l'ordre établi.

Je suppose qu'on peut remettre en question l'existence de mon blog et de l'ensemble de la blosphère, de la publication de journaux et de revues, etc.

L'éducation populaire (ou rééducation) est un travail de longue haleine et mon impatience et mon pessimisme ne peuvent que se reflèter dans ces lignes.

Le portrait est peut-être moins sombre et la crise économique actuelle pourrait fournir une brèche, mais j'ai des doutes.

samedi 18 avril 2009

Les anarchistes et l'actualité

Pourquoi attendre des coupures ou le prochain budget? Pourquoi attendre le prochain sommet où la prochaine manif, tenue à date fixe? Pourquoi porter la moindre attention aux élections? Pourquoi préserver l'État providence au dépend de l'autogestion? Pourquoi décortiquer l'actualité, dans ses moindres détails? Pourquoi ne pas prendre les devants? Ne pas dépasser les limites qu'on s'est fixé? Pourquoi tjs réagir et non agir?

Je sais bien que les constats sont plus facile à établir que les solutions, mais c'est la première étape, dans la bonne direction.

vendredi 17 avril 2009

Se chercher un emploi....

Y-a-t'il quelque chose de plus amusant que de se chercher un emploi? De se prostituer? De s'abaisser? De se vendre? De se louer?

Non vraiment, je ne vois pas ce que je pourrais faire de mieux de mon temps.

De toute façon, Debord a dit de ne jamais travailler, mais il n'a malheureusement pas expliqué comment survivre en agissant de la sorte.

Mon problème n'est pas le travail en soit, comme je l'ai déjà expliqué (ici je crois bien et ailleurs), mais le cadre dans lequel celui-ci s'exécute. Le caractère axé sur la production à tout prix et la performance m'énerve au plus au point.

Que fait-on de l'effort? Pourquoi valoriser le talent inné au dépend de l'effort des gens moins bien nantis?

La vie ne vient pas avec un livre d'instruction.

lundi 13 avril 2009

Graffitis = violence?

Ça n'arrivera pas, mais peut-on m'expliquer en quoi un graffiti pourrait représenter quelque chose de violent? http://www.facebook.com/group.php?gid=30027909943#/group.php?gid=30027909943&ref=mf

Comment peut-on «violenter un mur»? Comment peut-on ainsi personnifier des objets inanimés? Comment peut-on confondre la propriété privé (ou publique) avec un être humain? Je ne comprend pas et je pense qu'il s'agit encore une fois d'une dérive de la morale calinours.

vendredi 3 avril 2009

La bonne stratégie?

Depuis Seattle en 1999, on voit des manifestations contre l'OMC, le G 20, l'OTAN, ect. Beaucoup de confrontations avec la police. Mais quel est le résultat? Sans aller dans le même sens qu'Anarcho-pragmatiste qui semble condamner la présence des anarchistes dans ces manifestations, je me pose des questions sur leur(s) impact(s). J'avoue moi même avoir beaucoup lu sur la mondialisation après le sommet de Québec en 2001 et j'ai moi-même participé à de nombreuses manifestations. Mais, j'aurais l'impression de tourner en rond en poursuivant de me déplacer à chaque manif, comme je l'ai déjà fait.

Est-ce que ces évènements dérangent véritablement l'ordre établi? Font-elles grandir les consciences?

Je répète que je ne condamne pas, je me pose uniquement des questions. De toute manière j'ai déjà maints problèmes avec ma vie personnelle, ceux de la société m'affectent, mais j'ai l'impression que personne ne rame du bon côté, de toute façon.

http://www.cyberpresse.ca/international/200904/03/01-843350-strasbourg-heurts-violents-entre-police-et-manifestants.php

mercredi 1 avril 2009

L'économie participative, cinquième et dernière partie

J'ai tenté de présenté au cours de mes derniers billets pourquoi avons-nous besoin d'une économie participative et en quoi elle consiste. Du à une certaine paresse de ma part et du au texte de baillargeon qui manque de clarté, je suis probablement en présence d'un certain flop. Mais je crois tout de même que les anarchistes auraient avantage à élaborer en quoi devrait consister une société post-capitaliste, car la critique du système lui-même est insuffisante. Une (ou des) vision(s) s'impose(nt).

Alors que mon collègue de ZLEA affirme dans l'un de ses billets que les gens ne devraient pas être obligés de suivre les règles qu'ils ont choisi eux-mêmes, j'aurais davantage tendance à reprendre le concept d'Albert à ce propos et qui se résume à ceci: nous avons notre mot à dire par rapport à une décision donnée, selon l'influence qu'elle a sur nous ou les autres. Albert donne deux exemples pour illustrer ce principe fort simple. Le choix de mettre une photo de sa famille à son poste de travail ne regarde que lui. Dans ce cas bien précis, il peut agir en «dictateur». Il est le seul à avoir son mot à dire en cette matière. Mais si un individu décide de mettre la radio, tous les gens qui entendent la dite radio auront leur mot à dire par rapport à cette décision et non seulement la personne qui décide de mettre la radio.

Il est toujours possible pour vous d'aller sur zmag.org pour en apprendre davantage sur l'économie participative.

lundi 30 mars 2009

L'économie participative,quatrième partie

Nous entrons maintenant dans le model économique à proprement parlé. Il est possible que tout ne soit pas tout à fait clair, donc il y aura vraisemblablement un autre billet sur le sujet. Celui-ci porte sur les conseils ouvriers, le partage des tâches de façon équitable puis les conseils de consommation.


«Ensemble équilibré des tâches

La proposition est au fond fort simple. Au sein des lieux de production d’une Écopar, personne n’occupe à proprement parler un emploi, du moins au sens où ce terme est entendu d’ordinaire. Chacun s’occupe plutôt d’un ensemble de tâches, lequel est comparable, du point de vue de ses avantages, de ses inconvénients ainsi que de son impact sur la capacité de son titulaire à prendre part aux décisions du conseil de travailleurs, à n’importe quel autre ensemble équilibré de tâches au sein de ce lieu de travail. De plus, tous les ensembles de tâches qui existent au sein d’une société fonctionnant selon l’Écopar seront globalement équilibrés et il arrivera même, pour ce faire, que des travailleurs aient à accomplir des tâches à l’extérieur de leur lieu de travail.
Les créateurs de l’Écopar consacrent beaucoup d’espace, d’énergie et d’ingéniosité à défendre cette idée, à montrer qu’il est non seulement souhaitable en théorie mais également possible et efficient en pratique de balancer de la sorte les tâches de production qui sont accomplies au sein d’une économie. Plus précisément, leur argumentaire tend à montrer que cette manière de faire est efficiente, équitable et assure le respect de valeurs préconisées — à commencer, bien évidemment, par l’autogestion, dont elle est une condition nécessaire. Deux arguments sont le plus souvent invoqués contre cette pratique. Je voudrais les rappeler ici afin de montrer comment y répondent les partisans de l’Écopar. 10

Selon un premier argument, s’il est plausible de penser, comme incite d’ailleurs à le faire une imposante littérature, que le fait de permettre aux travailleurs d’avoir un mot à dire sur leurs tâches accroît l’efficience du travail et sa désirabilité aux yeux de qui l’accomplit, la proposition de construire des ensembles équilibrés de tâches va bien au-delà et néglige deux éléments capitaux du problème: la rareté du talent ainsi que le coût social de la formation. Partant, cette proposition serait inefficiente. Cet argument est souvent appelé celui du "chirurgien qui change les draps des lits de son hôpital" — c’est sous cette forme qu’il est d’abord apparu.

Certes, le talent requis pour devenir chirurgien est sans aucun doute rare et le coût social de cette formation élevé. Il y a donc bien une perte d’efficience à demander au chirurgien qu’il fasse autre chose que des opérations chirurgicales. Cependant, il est également vrai que la plupart des gens possèdent des talents socialement utiles et dont le développement implique un coût social. Une économie efficiente utilisera et développera ces talents de telle sorte que le coût social de l’accomplissement des tâches routinières et moins intéressantes dépendra peu de qui les réalise. Il ne s’ensuit donc pas des prémisses accordées que le fait pour un chirurgien de changer des draps présente un coût social global prohibitif.

Un autre argument couramment employé contre les ensembles équilibrés de tâches veut que la participation promue par cette procédure s’exercera au détriment de l’expertise et de la part prépondérante qui lui revient nécessairement dans la prise de décisions — en particulier si les sujets débattus sont complexes. En fait, l’Écopar ne nie aucunement le rôle de l’expertise. Mais si cette expertise est précieuse pour déterminer les conséquences des choix qui peuvent être faits, elle demeure muette quand il s’agit de déterminer quelles conséquences sont préférées et préférables. Si l’efficience suppose que des experts soient consultés sur la détermination des conséquences prévisibles des choix — en particulier lorsque ceux-ci sont difficiles à déterminer — elle exige aussi que ceux qui auront à les subir fassent connaître leurs préférences.

Décision décentralisée
Ce que de tels lieux de travail produiront sera déterminé par les demandes formulées par des conseils de consommation. Chaque individu, famille ou unité, appartient ainsi à un conseil de consommation de quartier; chacun de ces conseils appartient à son tour à une fédération parmi d’autres, lesquelles sont réunies en structures de plus en plus englobantes et larges, jusqu’au conseil national.


Le niveau de consommation de chacun sera déterminé par la troisième maxime distributive, à savoir le paiement selon l’effort, lequel est évalué par les collègues de travail.
De même, le mécanisme d’allocation consiste en une planification participative décentralisée. Des conseils de travailleurs et des conseils de consommateurs avancent des propositions et les révisent dans le cadre de ce processus qui a fait l’objet d’un travail considérable de la part des créateurs de l’Écopar, qui ont été jusqu’à en construire un modèle formel. Ils y font notamment usage de procédures itératives, proposent des règles de convergence et montrent comment des outils de communication comme les prix, la mesure du travail ainsi que des informations qualitatives peuvent être utilisées pour parvenir à un plan efficient et démocratique. Albert et Hahnel considèrent en fait que leur "spécification de cette procédure constitue (leur) plus importante contribution au développement d’une conception et d’une pratique économique libertaire et égalitaire. " 11 »

Certaines notions de l'économie participative ne sont pas présentées (à moins que je ne radote) telle que l'idé d'une rénumération selon l'effort. L'idée d'Albert est que le talent étant inné, on ne peut pas rénumérer quelqu'un sur cette base, puisque la personne n'a rien fait pour obtenir ces qualités. Ce serait inéquitable. L'effort devient donc la seule façon juste de partager les fruits du travail.

Une autre idée majeure d'Albert mérite plus d'attention, mais je vais y revenir dans un prochain billet.

L'économie participative, troisième partie

Bon je sais que je fais preuve de paresse en faisant ainsi du copier coller de l'article de Baillargeon (http://kropot.free.fr/Baillargeon-ecopar.htm), mais n'ayant toujours pas soulevé d'interrogations chez mon lectorat, je ne vois pas à quoi bon faire un effort intellectuel plus poussé.

«Production, Propriété, Consommation

Qu’en est-il à présent des institutions de consommation et de production? Cette fois encore, c’est à la lumière des critères évaluatifs mis en avant par l’Écopar qu’il convient de les jauger afin de décider si celles qui existent pourraient convenir à une économie participative.

La propriété privée est le premier candidat au titre d’institution de production. Dans son acception libérale, la liberté d’entreprendre et le droit de jouir sans entrave des fruits de son activité sont considérés conjointement comme étant fondamentaux — voire naturels, du moins dans les versions naturalistes du libéralisme. Cette liberté économique serait en outre au cœur des libertés politiques. Les critères évaluatifs que nous avons rappelés nous indiquent déjà que l’Écopar, optant pour une définition de la liberté économique entendue comme autogestion, refuse la propriété privée des moyens de production, qui mine à la fois cette autogestion, la solidarité et l’équité — dans la mesure où elle ne rémunère pas selon l’effort et adopte plutôt la première maxime distributive.

Enfin, au nom de l’équité et de la solidarité, une économie participative refusera aussi toute organisation hiérarchique du travail, fut-elle instaurée au sein de lieux de production qui seraient détenus collectivement. Reste à faire la preuve que la production peut demeurer efficiente tout en étant non-hiérarchique — nous y reviendrons.

Terminons par un examen des institutions de consommation. Les économies existantes ne leur consacrent que très peu d’analyses et l’acceptation de caractéristiques hiérarchiques dans la production induit l’acceptation d’une consommation inégalitaire. Une économie participative proposera donc des institutions et des relations de consommation non-hiérarchiques, permettant une participation équitable à la production.

Le problème de la production, tel qu’il se pose à une économie participative, est essentiellement d’assurer une démocratie participative dans les lieux de travail. Démocratie par laquelle sont exclues les relations hiérarchiques et respectées les critères évaluatifs mis de l’avant par une telle économie tout en assurant que chacun sera en mesure de prendre une part réelle et significative dans les prises de décision.

Cette fois encore, je suis contraint d’aller rapidement à l’essentiel, pour en arriver directement, par-delà l’argumentation qui y conduit, à l’idée de Balanced Job Complex, concept que je propose de rendre par "ensemble équilibré de tâches". Il s’agit ici d’une des innovations majeures de l’Écopar. »

Mon prochain billet portera davantage sur ce qu'est l'économie participative en tant que telle, alors que les précédant avaient pour but essentiel d'expliquer la raison d'être d'un nouveau model économique.

Pour une bonne cause

Je n'ai pas parlé de la manifestation du 15 mars contre la brutalité policière (en fait j'avais totalement oublié cette date), alors je vous redirige vers ce lien qui démontre selon moi l'utilité de la manif en soit et la preuve d'abus policiers à Montréal.

http://www.youtube.com/watch?v=wQI72uqTcqg